Gouvernement par consensus: L’ACTION GOUVERNEMENTALE DOIT SE NOURRIR DES PREOCCUPATIONS DES TRAVAILLEURS ET DES SYNDICATS

Publié le par LE JOURNAL DE L'OPPOSITION BENINOISE TSYB 2011

Cette phrase n’est pas simplement le titre d’un article de presse. C’est une phrase d’Abdoulaye Bio Tchané prononcée au cours de la réunion de validation des TDR : Termes De Références devant servir de feuille de route pour l’élaboration des NOTES D’ORIENTATION des différents pôles d’expertise dont la coordination a été confiée à la Cellule Technique d’Orientation Stratégique. Cette phrase résume à elle seule la vision du Président Abdoulaye Bio Tchané en matière de gouvernance, sa conception du partenariat social et de la notion de CONSENSUS. Pour le candidat Abdoulaye Bio Tchané, CONSENSUS ne veut pas dire unanimisme. CONSENSUS veut dire accord sur un minimum nécessaire pour la préservation de la paix sociale et l’unité nationale qui garantissent la tranquillité pour les populations et permettent à un pays et son peuple d’avancer sur le chemin du progrès. Et cet accord passe nécessairement par la
négociation. Négociation avec tous les partenaires sociaux sans exclusion ni exclusif et dans le respect des différences et des libertés démocratiques. Il ne s’agit pas face aux partenaires sociaux d’avoir raison ou tort. Il ne s’agit même pas de chercher à les convaincre.. Il s’agit de les associer étroitement à la gestion de ce qui nous concerne tous et qui nous appartient à tout : notre pays le Bénin. Si les partenaires sociaux sont étroitement associés, ils prendront nécessairement leurs responsabilités et il y aurait forcément moins de conflits. Voilà pourquoi, si elle voudrait parvenir efficacement à satisfaire le peuple, la politique de tout bon gouvernement et ses actions devront absolument et en permanence se nourrir des préoccupations de toutes les couches sociales et répondre à leurs attentes. Chacun doit pouvoir y trouver son compte aussi petit soit-il pour ne pas être laissé pour compte. VIRGILE écrivait dans GREGORIQUE « labor omnia vincit improbus ! »  Ce qui veut dire : le travail opiniâtre vient à bout de toutes les difficultés. Mais il y a une difficulté que le travail seul ne suffit pour vaincre. Cette difficulté, c’est de parvenir à créer un climat d’entente et de compréhension mutuelles dans une société où tout le monde n’a pas les mêmes intérêts ni les mêmes positions sociales. Cette difficulté ne peut être surmontée que par la négociation. On négocie et lorsqu’on tombe d’accord sur un minimum, il sert de base consensuelle pour avancer. La paix et le progrès sont fait de beaucoup de compromis. La guerre et les conflits sont nourris par les refus de compromis. Les bonnes relations entre gouvernement et syndicats dans un régime de liberté syndicale passe par un climat de compréhension mutuelle que le gouvernement a le devoir de créer en mettant l’accent sur la négociation et la volonté de compromis où nul n’est vainqueur et nul n’est vaincu. Car dans la confrontation, le vainqueur final c’est toujours les syndicats. Car eux peuvent renverser les gouvernements alors que les gouvernements peuvent rarement les renverser. En se rendant disponible à tout moment pour la négociation avec les syndicats et partant tous les autres partenaires sociaux, un gouvernement ne fait pas preuve de faiblesse, mais plutôt d’intelligence et d’habileté, car la crise coûte toujours plus cher que le compromis. Une journée de grève en fin de compte revient toujours plus cher qu’un peu de concession. Et un gouvernement convaincant arrive toujours à obtenir contre chaque concession faite, une autre de la part de celui à qui on l’a faite ; surtout lorsque ce gouvernement associe étroitement ses partenaires sociaux aux négociations avec les différents partenaires au développement, à l’élaboration du projet de budget qui sera transmis au parlement, à l’exécution du budget voté par le parlement, à la gestion quotidienne des affaires publiques et des intérêts du pays, à la réponse aux questions essentielles comme : Comment faire pour que chaque citoyen malade ait accès à des soins de qualité à moindre coût ; pour que chaque citoyen puisse bien se nourrir quels que soient ses revenus ; pour que tous les enfants aillent à l’école quels que soient les moyens dont disposent leurs parents… 

Par Conscience Citoyenne

Publié dans Les Gros dossiers

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