Gouvernement ventilateur: LIMOGEAGE ABRACADABRANT DU MINISTRE DES FINANCES ET REMANIEMENT ROCAMBLOSQUE D’UN POURVOIR A LA DERIVE

Publié le par LE JOURNAL DE L'OPPOSITION BENINOISE TSYB 2011

Le fameux docteur ne cessera d’étonner le monde et les béninois par sa gouvernance scabreuse qui en dit long sur sa compétence et sa science. En l’espace de trois jours, Yayi Boni a étalé son cafouillage en limogeant son ministre des finances qu’il remplacera d’abord par la Directrice de cabinet chargée d’assurer l’intérim. Première erreur politico administrative grave du drôle de docteur dont il ne nous est pas permis de douter de la science sans aller en prison pour six mois ; AMEGNISSE en sait quelque chose, lui qui a payé pour nous tous le crime de la publication de TOUT SAUF YAYI BONI EN 2011. Un bon Chef du gouvernement qui connaît son affaire devrait savoir que pour assurer l’intérim d’un ministre, c’est un autre ministre du gouvernement qui est qualifié et non la Directrice de Cabinet. On nous a soufflé que lorsqu’il est dépassé par les évènements, le docteur boit et décide alors n’importe quoi et n’importe comment ; et gare à qui oserait l’en dissuader avant qu’il soit sorti de son état second. C’est donc certainement lorsqu’il est sorti de son état second le lendemain, que Yayi Boni a constaté l’erreur grossière et a alors demandé à KOUKPAKI d’aller réparer la gaffe en prenant service par intérim des mains de Soulé Mana Lawani le limogé. Et voilà que le jour même de la passation de service, il nomme par décret un certain Idriss DAOUDA comme Ministre des Finances. Quel cafouillage ! Pourquoi ne l’avoir pas nommé tout de suite au lieu d’envoyer KOUKPAKI prendre le témoin juste quelques heures plutôt ? Etait-il toujours dans son état second ? Ou s’agirait-il de la multiplication des décisions hasardeuses et improvisées par un Président médiocre qui place la charrue avant les bœufs ? On dirait qu’avant de limoger son ministre des finances, Yayi Boni n’a pas réfléchi en se demandant par qui le remplacer. En tout cas, c’est l’impression qui se dégage. On en était encore à se demander cela lorsque Vlan, le lendemain la nouvelle tombe que le même Yayi Boni a effectué un remaniement ministériel. Oh, que se passe-t-il au sommet de l’Etat ? Voilà dirait-on un conducteur de la nation toute entière qui zigzague comme s’il était ivre au volant. Ne va-t-il pas faire tomber le pays dans le gouffre ? Hé monsieur le mauvais chauffeur, le Peuple se demande si vous avez obtenu votre permis de conduire avant de prendre le volant du car national. Vous qui construisez des autoroutes et des échangeurs, si vous conduisez comme ça, vous allez tuer tout le monde et vous n’aurez plus que les morts à gouverner ! Yayi Boni s’amuse-t-il avec le pouvoir, ou serait-il vraiment incompétent à ce point ? Car on a de plus en plus l’impression et même la preuve qu’avec lui, le Bénin n’est pas gouverné, ou plutôt que le pays est très mal gouverné. Où allons-nous ? Nous nous sommes laissé raconter que Soulé Mana Lawani n’aurait été limogé que parce que la Banque Mondiale ayant envoyé une mission pour dire à Yayi qu’il gaspille trop l’argent, le ministre des finances présent à l’audience (nous avons vu et entendu cela à la télé), a voulu discipliner le Président dans ses dépenses. Or voilà que la veille du limogeage, Yayi Boni est parti dans Ouidah où il a donné quatre millions dans un village ; dépense non programmée dans le budget. Puis il est parti à Grand Popo où il aurait encore distribué de l’argent. Le ministre des finances se serait opposé à cette indiscipline budgétaire du Président. Et pour lui montré que c’est lui le Chef, Yayi Boni l’aurait limogé. Ainsi va la République avec le changement ou plutôt le boniment. Le Bénin va à la dérive et on nous dit que nous n’avons pas le droit de critiquer et de dénoncer. Le Bénin est en train de sombrer et on nous dit qu’il est émergeant. Lorsque vous émerger de l’eau pour tomber dans l’huile avez-vous émergé si au lieu de vous noyer, vous êtes plutôt rôtis et grillés par un cuisinier bricoleur qui ne sait même pas ce qu’il voudrait préparer ni comment il doit le préparer ? Pauvre Bénin, triste changement et drôle d’émergence. Vraiment les Béninois ont de quoi s’inquiéter et ils s’inquiètent.

Par Maître Guirlaine S. GBAGUIDI

Publié dans Actualité

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