Preuve à l’appui: COMMENT YAYI BONI EST DEVENU LE PRESIDENT DE LA BOAD

Publié le par LE JOURNAL DE L'OPPOSITION BENINOISE TSYB 2011

On connaît généralement le parcours des hauts cadres qui ont travaillé dans les organismes internationaux ou des grands intellectuels, docteurs et autres universitaires dont la compétence et la qualification professionnelle sont avérées. Par contre, il y en a qui se disent docteurs, banquier ou ci ou ça en pataugeant dans le claire obscure, le noir  des zones d’ombre ou les taches sombres habilement masquées pour détourner l’attention. Mais on les connaît. On sait qu’il y a des gens qui sont prêts à tout pour obtenir des privilèges, monter dans l’échelle sociale ou arracher le pouvoir y compris au prix des trahisons, des complots, des manigances, des intrigues, des mensonges et tromperies. Ceux là, lorsqu’ils parviennent à leur fin, se mettent à feindre la propreté en dénigrant les autres pour jeter l’opprobre sur ceux qui sont véritablement propres. C’est la logique du voleur qui crie au voleur. Ce comportement est scandaleux et il faut en démasquer les auteurs. Yayi Boni n’est pas le premier Président de la République du Bénin et il ne sera pas le dernier. Mais puisqu’il veut salir les autres, puisqu’il aime à ternir l’image de ses prédécesseurs et avilir ces compatriotes de la classe politique, cadres compétents et autres intellectuels, nous voudrions que les béninois sachent quel est son parcours à lui. Et si ce que nous écrivons est faux qu’on nous le prouve ; car nous n’affirmons jamais sans avoir cherché ni sans avoir vérifié la crédibilité de nos sources. C’est pourquoi, nous affirmons à haute et intelligible voix, que Yayi Boni avant de devenir Président de la BOAD n’avait jamais occupé  une fonction de commandement. Il a toujours été un subalterne recevant des ordres à exécuter. Par quelle alchimie, le petit cadre subalterne est-il parvenu au sommet et en usant de quels moyens ou de quelles méthodes ? Parlons-en, car les béninois ont le droit de savoir, pour apprécier le BONIMENT qui vient de loin, de très loin. Yayi Boni est sorti de l’université Nationale du Bénin et précisément de l’INFCAP : Institut National de Formation des Cadres de l’Administration Public et Privée sans être ni docteur ni doctorant. De là il a commencé sa carrière d’agent subalterne à la BCB où il n’a jamais été Directeur. De la BCB, Yayi Boni a été recruté à la BCEAO et employé au COFED à Dakar. Le Directeur du COFEB à l’époque était un haut cadre ivoirien du nom de Monsieur BAKARY et Yayi Boni n’était même pas dans l’équipe de direction. Il n’était qu’un des assistants de notre émérite compatriote KAYOSSI Onodjè qui lui siégeait dans l’équipe de direction du COFEB. A la BCEAO comme dans tous les organismes internationaux, les cadres sont classés par catégorie. Il y a ceux qu’on appelle dans le jargon, les cadres ascenseur c’est-à-dire les cadres supérieurs pour qui les ascenseurs sont réservés ; et il ya les cadres escalier, c’est-à-dire cadres de bas niveau qui utilisent les escaliers. Yayi Boni faisait partie de la catégorie des cadres escalier. C’est d’ailleurs à ce stade que le cadre supérieur à la fois docteur et PHD Monsieur Yacouba Fassassi alors économiste principal au FMI et envoyé de Washington au Bénin via la BCEAO à la demande du Président SOGLO le recrutera pour être son assistant à la Cellule Macroéconomique que Fassassi dirigera pendant près de quinze ans, sous les Présidents SOGLO puis KEREKOU. Voilà donc un haut cadre et grand intellectuel ; ce que YAYI BONI n’est pas. Pendant que Yayi Boni était assistant de Fassassi à la Cellule Macroéconomique de la Présidence de la République sous le Président SOGLO naquit le parti la Renaissance du Bénin (RB) de maman Rosine SOGLO. Yayi Boni qui est très opportuniste saisira l’occasion en prenant parmi les premiers sa carte de membre. Ce fut d’ailleurs le principal diplôme qui lui permettra de se faire imposer par maman SOGLO à la tête de la BOAD. Ainsi dès les premières heures de la RB, Yayi Boni avait compris tout le profit qu’il pouvait tirer en restant coller à maman Rosine la Première Dame et la dame de fer qui en imposait même à son mari le Président. Systématiquement, Yayi Boni commence à déserter son bureau de la Cellule Macroéconomique pour passer plus de temps au cabinet de la Première Dame. Mieux Yayi Boni avait un atout qu’il exploitera avec succès. Ce sont les relations familiales qui pèsent très lourd dans la balance chez les SOGLO et qui finissent toujours par triompher. En effet le tuteur de Yayi Boni depuis Tchaourou est le docteur Boni beau frère du Président SOGLO dont il a épousé la jeune sœur. Et cette jeune sœur est de plus la belle sœur chérie et la grande amie de la Première Dame maman Rosine SOGLO. Yayi Boni trouvera dans cette liaison familiale, le deuxième diplôme et l’échelle parfaite qui lui permettra de grimper jusqu’à la Présidence de la BOAD. Yayi Boni il faut le reconnaître est tout de même un homme malin et malicieux à défaut d’être un haut cadre et un intellectuel compétent. Car pour la présidence de la BOAD, il y a des candidats de poids que Yayi Boni le moins compétent de tous parviendra néanmoins à éliminer avec l’appui de maman Rosine. Il y a le Ministre des Finances d’alors, le légendaire Paul DOSSOU qui malheureusement pour lui s’était attiré l’aversion ou pratiquement la haine de maman Rosine en créant son parti le NGR et en refusant de fusionner avec la RB. Mais il ya aussi le Conseiller Spécial Chef de la Cellule Macroéconomique Yacouba Fassassi qui avait le soutien du FMI. Lui aussi avait d’abord résisté à l’appel de GOHO invitant tous les collaborateurs du Président SOGLO à rejoindre la rivière RB. Comme Paul Dossou, Yacouba Fassassi refusait d’aller noyer son parti la CMD dans la rivière RB et ce sera son crime aux yeux de Rosine SOGLO. En effet, un de ses collaborateurs de la Cellule Macroéconomique (imaginez qui ça peut être), apportera à Désiré Vieyra frère ainé de Rosine SOGLO et Ministre d’Etat dans le gouvernement SOGLO, un article publié par le journaliste Edouard LOKO (Oui il s’agit bien du même et la complicité remonte donc à très loin) dans le journal le Matin et présentant Yacouba Fassassi comme un rebelle qui défie l’autorité de la Première dame. Vous savez à présent d’où est parti l’intrus qui connaissait la maison. Yayi Boni a donc toujours été très astucieux et très fort dans les jeux de couloir et les jeux dans l’ombre. Et pour se parvenir ou se maintenir, il n’hésite devant rien. Voilà le type de Président que les Béninois ont porté au pouvoir en 2006. Comment ne pas comprendre tout ce qui s’est passé après et que nous souffrons toujours comme gouvernance sous le dangereux Yayi Boni ?
Voilà donc comment le Yayi est parvenu à la tête de la BOAD. Mais il serait intéressant de présenter le parcours du Président actuel de la même institution BOAD afin qu’il y ait matière à comparaison. Car entre BIO TCHANE et Yayi Boni, c’est le jour et la nuit.

Par GBAGUIDI T. A
Journal HOMME ET FEMME N°0006 du mois de Juin 2009

Publié dans Actualité

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A
<br /> ce que je ve que les opposants creent un fond comme les ivoiriens,de sourtenir le 1remier au second tour ,et ensuite travailler correctement creé dans les quartiers au moin trois celules les<br /> femmes; les jeunes les agés, et battre correctement la campagne; ne pas laissé un vide et je pense que la victoire serai a notre coté merci.<br /> <br /> <br />
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