Parti Politique UNION NORD SUD - DISCOURS DU PROFESSEUR ANDOCHE AMEGNISSE - LEADER DU PARTI UNS

Militantes et militants de l’Opposition Radicale TSYB 2011,

Compagnon de lutte, fondateurs du parti politique Union Nord Sud

-    TCHOBOE ---------------------Hé !

-    ABT = Abdoulaye a Battu Thomas !

-    Dadjè O Mi lé Lè a ?

-    Mia  Woé Lo,  Mia  Woé a?

-    Mina Djo Towo Do a? -----------------Gbédé!

Ce jour mémorable est un jour de victoire pour l’Opposition Radicale TSYB 2011 et son cofondateur mon frère aîné Jean Baptiste MOKOTAN, notre compagnon de lutte plongé dans la maladie puis dans la mort par la persécution que le dictateur Yayi Boni inflige à tous ceux qui osent l’affronter. Mais aujourd’hui commence le crépuscule du dictateur.
Gloire à la mémoire de Jean Baptiste MOKOTAN et de toutes les autres victimes de Yayi Boni.

Je voudrais également du haut de cette tribune, saluer le prisonnier politique Simon Pierre ADOVELANDE pour lui dire de rester tranquille et serein. Si le dictateur Yayi Boni ne fait pas sortir de prison Simon Pierre ADOVELANDE avant le 06 Avril 2011, c’est Yayi Boni lui-même qui ira remplacer Simon Pierre ADOVELANDE en prison pour payer les détournements de l’argent de la CEN SAD ainsi que les autres crimes économiques et politiques qu’il continue de commettre au détriment du peuple béninois.

« Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir » écrivait le philosophe Jean Jacques ROUSSEAU. Si Yayi Boni est intelligent, il comprendrait que les Dadis Camara et Mamadou Tandja ne feront pas école comme des exemples à suivre en République du Bénin.
Les marches de soutien ne maintiendront pas Yayi Boni au pouvoir en 2011. D’ailleurs on ne soutient que ce qui tombe et ce pouvoir est déjà tombé. Comme celui de Dadis Camara en Guinée et celui de Mamadou Tandja au Niger.

Pourquoi avons-nous décidé de transformer TSYB 2011 en parti politique ?

D’abord parce que nous voulons chasser Yayi Boni du pouvoir et le remplacer par un Président qui n’est pas malhonnête. Un Président qui ne va plus dilapider l’argent du peuple en le distribuant à ceux qui chantent ses louanges. D’ailleurs avez-vous jamais vu un homme honnête distribuer de l’argent comme Yayi Boni le fait ? Yayi Boni doit quitter le pouvoir en 2011 si nous voulons sauver l’économie béninoise et sa démocratie.

Pour remplacer Yayi Boni, nous avons choisi Abdoulaye Bio Tchané comme notre candidat à l’élection présidentielle de 2011. Que ceux qui croient que Abdoulaye Bio Tchané ne sera pas candidat cessent de se tromper. Non seulement Abdoulaye Bio Tchané sera bel et bien candidat et je vous l’affirme ; mais mieux, je vous confirme que le prochain Président de la République en 2011 s’appellera Abdoulaye Bio Tchané. Car seul Abdoulaye Bio Tchané est capable de battre Yayi Boni à l’élection présidentielle de 2011 et le peuple béninois le sait très bien.

Quelqu’un comme moi Andoche AMEGNISSE ne se met jamais derrière un candidat s’il y a la moindre incertitude. Abdoulaye Bio Tchané et moi nous avons passé un contrat. Soit c’est Abdoulaye Bio Tchané qui est candidat et Andoche AMEGNISSE le soutient ; ou alors c’est Andoche AMEGNISSE qui sera candidat et Abdoulaye Bio Tchané le soutiendra. Dans les deux (02) cas, entre Abdoulaye Bio Tchané et Andoche AMEGNISSE, ce sera toujours l’Union du Nord et du Sud. Le Nord et le Sud marcheront la main dans la main pour former une véritable nation et une Aube Nouvelle se lèvera sur le Bénin.

TCHOBOE         Hé !

ABT = Abdoulaye a Battu Thomas!

La deuxième raison qui motive la transformation de TSYB 2011 en parti politique, c’est que nous voulons envoyer à l’Assemblée Nationale beaucoup de députés qui à leur tour veilleront à envoyer devant la Haute Cour de Justice, les bandits qui nous gouvernent et qui détournent l’argent du pays avec la complicité de Yayi Boni. Notre parti politique Union Nord Sud (UNS) présentera donc sa liste de candidats pour les législatives de 2011 et mettra tout en œuvre pour être fortement représenté dans la prochaine configuration du parlement.

L’heure sonnera en 2011, pour que ceux qui ont des dettes de conscience vis-à-vis de notre peuple et de notre démocratie paient pour les fautes commises, chacun en fonction de la gravité de sa faute. Nous y tenons et nous y veillerons. On ne combat pas l’impunité avec le laxisme.
Nous avons passé un contrat avec mon ami Abdoulaye Bio Tchané. Et notre candidat à l’élection présidentielle de 2011 respecter sa part du contrat.

Dans la perspective de 2011, le peuple béninois se trouve obliger de faire un choix entre trois (03) forces politiques concurrentes :

?    D’abord il y a le passé qui s’accroche et qui s’accrochera désespérément en 2011 alors que son temps est définitivement révolu. Ce passé d’incapacité à satisfaire les aspirations légitimes de notre peuple trouve actuellement son épigone de représentation dans la classe politique complètement délabrée et dont les oripeaux en décrépitude charrient malheureusement encore aujourd’hui les puanteurs ayant entraîné la lassitude de notre peuple et sa soif pathologique de changement dont la manifestation éloquente de 2006 est l’élection de Yayi Boni, le faux messie que le peuple dans sa soif de changement avait malheureusement confondu avec un vrai messie. Car Yayi Boni était certes nouveau, mais il n’était pas sincère. Mais si Yayi Boni a été élu en 2006, c’est parce que le peuple béninois était fatigué de sa classe politique et voulait le changement. Cette soif du changement qui en 2006 était devenue une véritable boulimie est toujours présente vivace et tenace. Voilà pourquoi les gesticulations du passé pour s’accrocher ne soulèvent pas au sein du peuple l’enthousiasme espéré par les dinosaures et autres précambriens, les diplodocus et leur environnement datant de la préhistoire. Mais le peuple béninois ne peut pas vivre au passé, il voudrait avancer, progresser.

Face à ce passé qui s’accroche désespérément, l’élection présidentielle de 2006 nous a apporté un présent décevant ; un changement qui a menti et qui mérite d’être à son tour changé. Yayi Boni et sa horde de promesses mirobolantes non tenues. Sa prédilection pour le népotisme et la gestion clanique qui rappelle tristement une période du passé, l’intrusion du politique dans les églises et les temples transformés en lieu de propagande au profit du pouvoir en place, le train de vie dépensier et exorbitant de l’Etat, la corruption à haut niveau favorisée au sommet par un Président bonimenteur et distributeur de billets de banque qui n’a à la bouche que le mot milliards et passe son temps à se promener au lieu de réfléchir pour prendre des décisions judicieuses, le pillage de la plage de Cotonou sous prétexte de la CEN SAD et de villas présidentielles, le bradage du patrimoine de l’Etat à travers des privatisations mal orchestré, les nominations pléthoriques et fantaisistes au gouvernement, le cabinet du Chef de l’Etat, dans les ministères, à la tête des sociétés d’Etat et en général dans l’administration, y compris jusque dans l’armée où il y a aujourd’hui plus de Généraux et d’Officiers nommés en trois (03) ans que pendant tous les gouvernements réunis ayant précédé l’arrivée de Yayi Boni au pouvoir, les cafouillages d’un gouvernement ventilateur, les chantiers lancés en désordre et qui ne finissent jamais, l’échec du changement que l’on veut masquer en exhibant deux passages supérieurs que l’on baptise pompeusement ECHANGEURS, la flopée des ministres incompétents et des hauts fonctionnaires incapables qui ne sachant quoi faire, se contentent de chanter les louanges du Chef de l’Etat ou de créer des partis politiques afin d’être maintenus à leurs postes ; l’impopularité irréversible du Président de la République qui ne parvient plus à trouver des gens crédibles pour former un nouveau gouvernement et qui coincé, annonce depuis plus d’un (01) an, un remaniement ministériel qui n’arrive jamais… Voilà le présent décevant avec son cortège d’ordures et de puanteur. Voilà ce que Yayi Boni a servi au peuple béninois à la place du changement qu’il avait promis. C’est bien cela, le changement des changementeurs.

?    Au-delà des forces de ce passé qui s’accroche désespérément ; au-delà de ce changement menteur qui caractérise le présent décevant, il y a l’avenir et nous sommes l’avenir. Nous sommes l’avenir du peuple béninois qui veut en finir définitivement avec les lourdeurs négatives du passé et rompre radicalement avec les déceptions du changement présent qui ment.

En choisissant Abdoulaye Bio Tchané comme notre candidat pour l’élection présidentielle de 2011, nous lui avons clairement signifié notre refus catégorique de nous acoquiner avec certains pilleurs de l’économie que les béninoises et béninois ne veulent plus voir dans les arcanes du pouvoir. Si nous y sommes contrains, nous tournerons le dos et nous irons chercher ailleurs une solution plus satisfaisante pour le peuple béninois ; car l’histoire doit avancer et non pas reculer. Les cadavres politiques obligent l’histoire à rester sur place en prenant le peuple en otage de leurs ambitions sordides. Pour avancer, l’histoire a besoin de sang neuf. Pour évoluer, un pays a besoin de ne pas recommencer les mêmes erreurs du passé. ABT est d’accord avec nous sur ce plan et nous rétablirons à partir de 2011 la primauté de la compétence sur la médiocrité du mérite sur le favoritisme.

Il est triste de constater qu’au Bénin, ceux qui ont volé l’argent du peuple, reviennent sans vergogne devant le peuple pour distribuer cet argent afin de se tailler des postes sur mesure. Nous devons arrêter cela ! Il est malheureux de constater que dans notre pays les délinquants, les criminels et même les assassins présumés deviennent plus facilement députés voire ministres que les hommes honnêtes et intègres. Nous voulons arrêter cela ! Les mauvais exemples doivent laisser la place aux bons exemples.

Le pouvoir n’est pas une fin en soi, il n’est qu’un moyen de servir son pays. Si nous devons parvenir au pouvoir ou l’exercer en nous compromettant avec la canaille et la crapule, nous préférerions nous abstenir et mourir dans l’opposition. C’est pour cela que nous voulons rassurer toutes celles et tous ceux qui ont confiance en nous, que si demain nous sommes aux côtés de ABT Président de la République, son gouvernement marchera droit et servira le peuple avec honnêteté. Si non, ce gouvernement nous trouvera sur son chemin. Or le Président ABT qui est un ami sincère ne voudra jamais devenir notre ennemi.

L’Aube Nouvelle se lèvera sur le Bénin en 2011 si les béninoises et les béninois nous font confiance et font le bon choix c'est-à-dire ABT. En politique, nous n’avons pas d’amis, nous n’avons que des principes. Et le premier principe est de servir le peuple au lieu de se servir du peuple. Celui qui sert le peuple trouve nécessairement son compte. Alors que celui qui se sert du peuple le transforme en laissés pour compte.

Personnellement, je resterai toute ma vie la bouche des laissés pour compte, la voix de ceux qui n’ont pas de voix, le diseur des vérités crues et je supplie tous ceux que j’aurai choqué dans cette salle de bien vouloir l’accepter ainsi. Il faut bien des fous pour voir et dire les choses autrement.

Je ne saurais terminer cette allocution, sans remercier sincèrement et du fond du cœur mes compatriotes généreux qui m’ont aidé matériellement, financièrement et qui ont soutenu ma famille pendant les six (06) mois que le dictateur Yayi Boni m’a envoyé en prison. Je voudrais remercier particulièrement Maître Adrien HOUNGBEDJI et le Premier Adjoint au Maire de Cotonou Monsieur Léhady Vinagnon SOGLO sans oublier Monsieur Lazare SEHOUETO. Tous trois (03) sont des présidentiables qui auront leur mot à dire en 2011 et avec lesquels il va falloir compter. Je sais qu’au second tour nous serons ensemble. Je voudrais également remercier Tonton Bruno AMOUSSOU et tous mes frères et sœurs du Mono et du Couffo.

Dans tous las cas, vive le Bénin notre patrie, vive la démocratie béninoise. En avant pour 2011

TCHOBOE-------------------    Hé !

ABT = Abdoulaye a Battu Thomas!